Ma maison de Verre
Juchée sur le haut d’une armoire,
Je regarde cette réunion noire,
Où voilà des années,
J’y jouais aux cartes damnées,
Portant sur ma vie un destin,
Des moments de péril, tout comme divins.
Chaque soir où elle rentrait,
La Peur s’installait.
Elle s'enracinait sur mon coussinet de vie,
Y jetait ses avis,
Et dans un rire funeste,
Voyait dans mon regard qui se déteste
, Une lumière qui s’éteindrait,
Et une voix qui s’étoufferait.
Ma prison de verre…
Ma pauvre maison mère, éphémère,
Détenue des miroirs,
Je pourchassai de ma main,
Un autre visage que le mien,
Surment le tiens,
Mais en vain.
Au dernier moment, où mes yeux tombaient dans l’indulgence,
La rosée se blottis sur mes yeux pers qui perdaient leur sens,
Je m'anesthésiai contre mon reflet,
Chuchotant les cendres de mes sanglots défaits,
Devrais-je accepter cette déchéance assaillante?
Sortirais-je lentement vivante , où insensiblement violente?
La colère s’enragea dans mon éther restreinte,
Éclatant de narguer La Peur de mes propres mains,
ELLE m’apparue en un irascible orage,
Qui fit éclater ces passages, mes pages,
Ma force me quitta égoïstement,
Me laissant promptement, cruellement.
À genoux,
Mes mains se lièrent sous les heurts,
Je regardai le ciel d’une mine qui se meurt,
En gémissant au ciel des promesses dévoués,
Une main brûlante de délicatesse fit cesser l’hostilité hivernal de ma bataille.
Je levai le visage sur ce qui semblait bienheureux,
À bras grands ouverts de jours heureux,
L’Amour me pris par le cœur,
Et vaincu La Peur…
J’étais encore toute sanglottante, lorsqu’il prit mes mains mordu par le froid,
Et me réchauffa tout comme la première fois,
Avec ses dires les plus vivants,
Je déposai un baiser infini comme ma vie,
Et lui dit,
- Rien ne m’est aussi cher que la prunelle de tes yeux.
La douce caresse de tes mains sur mon corps,
Je m’en rappelle tu m’en faisait rêver tard le soir,
Je te sentais toujours près de moi quand il faisait noir,
Sans pouvoir toute fois, te serrer contre moi et encore,
Je savais qu’un jour, je serais destinée à toi…
- Je t’aime est un bien grand écrit,
Mais il est aussi un bien grand sentiment quand c’est avec toi que je le vis.
Et c’est sur ces mots que La Peur,
Défunte de voir son gîte changer en un château de chaleur,
Disparue de dans nos cœur liés,
Malgré que parfois,
Si Elle le voudrait une fois,
Récidiver pour te déraciner de moi.
Unknown "An Angel" Purring
- 16 years, 9 months ago